Quelques conseils de lecture

De la biologie - quelques rappels élémentaires

La biologie nous rappelle que notre nature sexuée n'est pas secondaire dans la construction de notre être, mais primordiale (elle existe bien avant la naissance) et principale (elle perdure dans le fonctionnement de l'organisme et du cerveau). Même si les organes sexuels ne sont formés que vers la 7ème ou 8ème semaine , l'embryon est déterminé XX ou XY dès la 1ère cellule issue de la fécondation.

 

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Lire ci-dessous le billet de Richard Hanlet dans le bulletin 78 de l'Ordre des Médecins:

Différenciation sexuelle

 

● Déterminisme du sexe : débute dès la fécondation

– Etablissement du sexe génétique: Mise en commun du materiel génétique des gamètes mâle  et femelle pour former un oeuf XX ou XY.

● Détermination sexuelle de nature hormonale permet l'engagement de  l'ébauche gonadique indifférenciée (crête génitale)

   dans une voie de développement aboutissant à la  formation d'un testicule ou d'un ovaire

– Constitution du sexe gonadique

● La différenciation sexuelle correspond à l'établissement du sexe phénotypique : OGI et OGE

 

Importance du Chromosome Y

L'analyse caryotypique montre que quelque soit le nombre de Chr X, la présence d'un chr Y (normal) entraîne toujours un phénotype mâle (S Klinefelter)

Chromosome Y : Facteur Déterminant le Testicule (TDF) 

Tout est en place dès avant la fin de la période d'embryogénèse, qui dure 8 semaines, c'est à dire vers la 5° ou 6° semaine de vie in utero.

 

A la naissance, les caractères sexuels phénotypiques sont le plus souvent évident, en dehors de quelques cas d'ambiguité qui sont toujours de nature pathologique.

 

En conclusion :

1-sexe génétique (déterminisme), dès la conception

2-période hormonale (détermination)

3-sexe phénotypique (différenciation)

A la naissance le système sexuel n'est pas fonctionnel, il le deviendra à partir de la puberté.

Quant à l'orientation sexuelle, elle appartient par nature, à la sphère privée, et n'a rien à faire des causeries oiseuses et tendancieuses des adeptes de la Théorie de Genre,

voulant récupérer induement la sexualité à partir de travaux universitaires dont le but n'était pas le leur, qui veulent confisquer cette "chose-là" pour des raisons politiques

forcement déplacées dans ce contexte.

 

De la psychiatrie

Yann Carriere, la théorie du genre, symptôme d'une société narcissique, manipulée et fascisante

http://www.homme-culture-identite.com/article-la-theorie-du-genre-symptome-d-une-societe-narcissique-manipulee-et-fascisante-par-yann-carr-116789595.html

 

Claude Halmos est psychanalyste et écrivain. Elle a travaillé avec Françoise Dolto et elle est aujourd'hui devenue l'une des spécialistes reconnues de l'enfance et de la maltraitance. Elle a d'ailleurs exercé pendant plusieurs années dans des consultations de pédopsychiatrie, auprès d'enfants abandonnés ou maltraités.

Pourquoi l'amour ne suffit pas (Pocket, 2008)

L'autorité expliquée aux parents (LGF, "Le livre de poche", 2011).

Elle contribue régulièrement au magazine 'Psychologie'.

 

De la philosophie

Chantal Delsol est philosophe.  Voici un article dans lequel elle explique que la théorie du genre relève d'une idéologie sectaire. Le Monde 1er février 2014

http://www.chantaldelsol.fr/cette-theorie-releve-dune-ideologie-sectaire/

Christine Meyer conseillère municipale de Nantes et conseillère régionale des Pays de la Loire, ancien professeur de philosophie

christine-meyer-reflexion-mariage-pour-tous.doc christine-meyer-reflexion-mariage-pour-tous.doc

 

Sylviane Agacinscki est philosophe.

- un article "Réflexion sur l'altérité sexuelle"    sagacinski.pdf sagacinski.pdf

- un ouvrage "Le corps en miettes"

Editions Flammarion, 2009

 

François-Xavier Bellamy est professeur agrégé de philosophie et homme politique.

- Les Déshérités, ou l'urgence de transmettre

- la théorie du genre existe-t-elle ? Texte de bellamy 1 (15.27 Ko)

Décryptage - Elisabeth Montfort, Le genre démasqué

Le genre démasqué,  Homme ou femme ? Le choix impossible

éditeur Peuple Libre - 12 Euros - 122 pages

sommaire

-Etudes de genres

-Origines de la théorie du genre

-Diffusion de la théorie du genre dans les instances internationales

-Ce concept est-il subversif ?

-Vers un nouveau droit de la famille

-Un chemin d'espérance pour sortir de notre société schizophrène

Un ouvrage complet et facile à lire.

De l'idée de supprimer les mots

Initiative européenne par la Suisse.Déjà dans la zone germanique de la Suisse, les politiques, là encore à la demande de Doris Stump du parti socialiste suisse, ont pris l'initiative en 2010http://www.medrum.de/?q=content/mutter-wird-amtlich-durch-das-elter-ersetzt de changer le mot maman et le mot papa au profit d'un terme neutre qui ne permet plus de désigner le sexe du parent.

http://fr.apocalisselaica.net/focus/diritti-umani-eutanasia-omofobia-e-sessismo/mamma-e-papa-no-genitore-1-e-2-francia-nuova-lite-sulle-adozioni-gay .

Cette nouveauté, élaborée dans un premier temps en Suisse, est officiellement devenue une initiative européenne lancée par le Conseil de l'Europe en 2010. Les informations nombreuses sur le sujet sont surtout en allemand :

http://www.welt.de/politik/ausland/article9339873/Europarat-will-Mutter-und-Vater-abschaffen.html . Ce projet de loi n'est absolument pas une originalité française pleine de bons sentiments comme veut nous le faire croire le gouvernement de Hollande, PS, qui, en réalité, réalise les directives européennes sans broncher, « au nez et à la barbe » des citoyens français absolument mal informés sur les tenants et les aboutissants de cette nouvelle législation venue de l'étranger.

 

Slogan officiel.Deux choses fondamentales se cachent derrière ce projet de loi qui prétend donner la possibilité aux couples homosexuels d'accéder tout comme les couples traditionnels au mariage et à l'adoption d'enfants : le Gender mainstreaminghttp://www.genreenaction.net/spip.php?article6465 fait disparaître les attributs de l'homme ou de la femme et modèle depuis le plus jeune âge les enfants (les éducateurs font jouer les petits garçons avec des poupées et les petites filles avec des voitures). Il détruit la place de l'homme en tant que père et celle de la femme comme maman. Dès lors l'appartenance des enfants est à l’État et non plus à la famille et aux parents, qui eux deviennent, par la disparition de leur identité sexuelle, inexistant au regard de la justice et du monde légal tout en étant partiellement sortis du plan fondamental de l'éducation de l'enfant.

Et cela se passe à tous les niveaux de la société de l'état civil à l'école en passant par les tribunaux en cas de divorce même si la ministre de la justice Christiane Taubira dit à l'Assemblée que les mots papa et maman ne vont pas disparaître http://www.youtube.com/watch?v=0SwzmBssyMg&playnext=1&list=PL-qBKb-rfbhgVJaksrczRPD1O55U0Thi5&feature=results_video mais plus loin, plus grave, la presse française confirme les dires de la ministre : « Mariage gay : la loi ne supprime pas les mots de père et mère », selon Taubira http://www.leparisien.fr/politique/mariage-gay-le-gouvernement-ecarte-le-referendum-reclame-par-les-opposants-13-01-2013-2477453.php ce qui est un mensonge comme le confirme plus bas, Dominique Baudis, le Défenseur des droits (ombudsman).

 

Déviance. Cette nouvelle loi va permettre de considérer en cas de séparation, la vie d'un enfant avec un parent unique comme une famille ou permettre l'interchangeabilité entre des nouveaux parents. C'est l'entrée de l’État dans la vie de la famille qui est en jeu. La maman ou le papa n'ayant plus d'importance puisque tout le monde peut être papa ou maman, même et surtout les instances d’État. La subtilité réside dans le fait qu'en cas de séparation ou dans le cas où les services sociaux interviennent dans la famille et retirent l'enfant de la famille constituée d'un parent 1 et d'un parent 2, ces services sociaux pourront aisément remplacer le parent 1 ou le parent 2 par une famille adoptive ou par un organe d’État qui remplira le rôle du parent 1 et/ou du parent 2. L'enfant habitué dès sa plus jeune enfance à entendre parler de parent 1 et de parent 2 ne pourra pas cristalliser son appartenance spécifique à une origine et à une histoire particulière ou à ses véritables parents.

 

Changement de société. Naja Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du Gouvernement a dévoilé les intentions des institutions européennes qui sont de changer la société, comme vous pouvez l'entendre dans le Grand Journal présenté par Michel Denisot. ¨Prise il y a peu en flagrant délit de tournée de propagande dans des écoles et collèges, elle déclarait dans une classe : «Finalement pourront se marier des gens qui s'aiment, qui sont de même sexe et ça va permettre d'avoir plus de libertés, d'épanouissement dans la société. »http://rutube.ru/video/a17efc0bfb9de86c20538840eee38e57/ . Pour le père Marc Lambert, « Christiane Taubira a dit que c'est un changement de civilisation. Les enfants deviennent pour les parents. C'est le contraire de notre civilisation depuis trois mille ans. Cela doit être les parents pour les enfants. Si on change ça, on change de civilisation et pour le défenseur des enfants, Dominique Baudis, les enfants sont les premières victimes car ce projet renverse leur droits fondamentaux ».

 

Une loi avec des conséquences inconnues.Le 13 décembre dernier, à la commission des Lois de l'Assemblée nationale, Dominique Baudis a notamment posé les questions suivantes : « Dans le cas d’une adoption plénière, le seul acte d’état civil dont disposera l’enfant établira qu’il est juridiquement né de deux personnes de même sexe, quelle sera l’incidence de ces situations à venir pour les enfants qui voudront accéder à leur origine personnelle ? Comment seront effectuées les transcriptions d’état civil ? Comment seront traitées les déclarations de naissance par les officiers d’état civil ? Comment se fait-il qu’un texte d’une telle ambition et d’une telle portée juridique laisse autant de questions en suspens ? La raison, me semble-t-il, tient à la méthode d’élaboration du projet. On aurait aussi évité que l’accès à des droits nouveaux pour les couples homosexuels et leurs enfants se traduise par une modification générale du droit de toutes les familles et de tous les enfants, ouvrant là aussi des incertitudes nouvelles. Plus d’une centaine d’articles de 12 codes différents sont modifiés pour introduire le mot « parent » en lieu et place de « père » et « mère ». Or ce n’est pas un simple changement sémantique. Il en résultera des incertitudes juridiques, notamment dans le domaine successoral et dans celui de l’obligation alimentaire. De cette confusion résultent de nombreuses incertitudes juridiques préjudiciables aux enfants. A tous les enfants »http://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/upload/audition-assemblee-nle-sur-mariage-homosexuel.pdf .

 

Etudes sur l'épanouissement des enfants élévés par des couples homosexuels

extrait d'un article du site :Actualités Enfants et Justice

 

Justice, Enfants, Actualités, Juridique, Ecole, Services Sociaux, Pédocriminalité, Société
14 octobre 2012
 
consulter l'article
 
« Le lobby homoparental s’appuie sur des études qui, dans leur quasi-totalité, ne sont que pseudo-scientifiques. L’intoxication est suffisamment bien faite pour que tout le monde soit convaincu que ces études prouvent que les enfants élevés par les parents homosexuels vont bien. Pourtant, il suffit de se donner la peine de vérifier la nature des travaux cités pour comprendre leurs faiblesses méthodologiques et leurs biais de recrutement des groupes étudiés [1]».
dixit Maurice Berger, professeur de psychopathologie de l’enfant, chef de service de psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne et membre de plusieurs commissions interministérielles concernant la protection de l’enfance.
 

1- la quasi-totalité [des études] ne relève pas de méthodes scientifiques rigoureuses. Aspect clairement militant se fondant sur la parole des « parents » – la plupart du temps volontaires et non tirés au sort, recrutés par les lobbies homosexuels –, absence de groupe de comparaison, défaut d’appareillage entre le groupe étudié et le groupe témoin quand il existe, comparaison avec des enfants issus de couples hétérosexuels mais élevés dans des familles recomposées ou monoparentales, effectifs insuffisants,… Bref, des travaux qui collectionnent des défauts méthodologiques si grossiers qu’ils auraient dû être recalés par n’importe quel comité de lecture digne de ce nom.(...)

 

2- Une étude parue au début de l’été remet radicalement en cause la ligne officielle qui prévaut jusqu’ici accréditant la thèse selon laquelle il n’y aurait aucune différence en terme de santé mentale entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux qui le sont par des parents hétérosexuels[2].

Les recherches du professeur Mark Regnerus de l’Université du Texas tordent le cou à ce discours convenu en s’appuyant sur l’examen de 3000 enfants devenus adultes éduqués au sein de 8 structures familiales différentes à partir de 40 critères sociaux et émotionnels[3]. Les résultats les plus positifs concernent les adultes provenant de familles « traditionnelles » qui se disent plus heureux, sont en meilleure santé mentale et physique et consomment moins de drogues que les autres.

A l’inverse, les enfants élevés par des lesbiennes sont les plus mal lotis avec une augmentation statistique inquiétante des dépressions dans leur groupe. Les adultes  interrogés disent également avoir été plus souvent victimes d’abus sexuels (23% contre 2% chez les enfants issus de couples hétérosexuels mariés) et souffrent plus de précarité économique (69% dépendent de prestations sociales pour 17% de ceux élevés par leurs père et mère)[4].

 

références bibliographiques indiquées dans l'article:

[1] Maurice Berger, « Homoparentalité : intimidation et études douteuses », Débats et opinions, Le Figaro, 3 octobre 2012.

[2] Pierre-Olivier Arduin, « L’homoparentalité discréditée », La Nef, septembre 2012.

[3] Mark Regnerus, “How different are the adult children of parents who have same-sex relationships? Findings from the New Family Structures Study”, Social Science Research 41 (2012), 752-770.

[4] Wendy Wright et Lisa Correnti, « L’homoparentalité n’est pas l’égale de la parenté fondée sur le mariage hétérosexuel », www.c-fam.org, 15 juin 2012.

[5] Xavier Lacroix, « Homoparentalité », Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques, Conseil pontifical pour la famille, Téqui, p. 595-609.

[6] « The biologically-intact, stable nuclear family (biological mother and father and their marital stability) remains the most secure environment for child development » in Mark Regnerus, “Response to Paul Amato, David Eggebeen and Cynthia Osborne”, Social Science Research 41 (2012) 786-787.

du droit

Aude Mirkovic

- Mariage pour tous, la controverse juridique - Editions TEQUI

- GPA, PMA pour tous, la controverse juridique - Editions TEQUI

Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de Droit public (Rennes I)

http://www.causeur.fr/abcd-egalite-theorie-genre-27627.html#

A propos de l'abrogation de la loi Taubira

Brèves observations sur la prétendue impossibilité d’abroger la loi Taubira

1/ Il est clair et incontestable qu’une loi peut toujours en abroger une précédente. La loi Taubira a d’ailleurs abrogé les dispositions du code civil qui réservaient le mariage aux couples homme-femme !

2/ On oppose à cela la jurisprudence dite du « clicquet » du Conseil constitutionnel, qui s’opposerait à un « retour en arrière » en matière de droits et libertés. Mais cet argument n’a pas de valeur.

En effet, cette jurisprudence, qui a pris naissance avec une décision sur les libertés universitaires (20 janvier 1984), a certes été réaffirmée depuis à de nombreuses reprises, mais avec une très importante précision : une abrogation n’est impossible que si elle porte atteinte « à l’exercice d’un droit ou d’une liberté ayant valeur constitutionnelle »(par exemple 265 DC du 9 janvier 1990), ou « aboutit à priver de garanties légales des exigences de caractère constitutionnel » (404 DC du 18 décembre 1998).

Or, le mariage de personnes de même sexe n’a jamais été considéré comme un droit ou une liberté, ou une garantie de valeur constitutionnelle, et le conseil constitutionnel a même déclaré lui-même que cette question relevait de la seule appréciation du législateur, que ce soit dans un sens ou dans un autre. Et, évidemment, il ne saurait être regardé comme un principe reconnu par les lois (antérieures à la loi Taubira) de la République !

Le « clicquet » ne peut donc pas jouer ici, sauf revirement illégitime du conseil constitutionnel.

3/ L’abrogation (disparition pour l’avenir et non pour le passé) de la loi introduirait-elle une discrimination illégale entre ceux qui se seraient mariés avant et ceux qui ne le pourraient plus, alors qu’ils seraient de même sexe ? Evidemment non ! Autant dire sinon qu’on ne peut jamais modifier une loi en matière de droits : cela devrait alors jouer pour les changements de limite d’âge dans les concours, pour les conditions d’octroi des allocations familiales, pour l’âge de la majorité, pour les conditions pour passer son permis de conduire, etc etc… ! Dès lors que le mariage de personnes de même sexe ne relève pas d’un principe constitutionnel, il peut y être mis fin à tout moment.

4/ Cela c’est pour le droit français (interne). La difficulté, c’est le droit européen (Convention européenne des droits de l'homme et de sauvegarde des libertés fondamentales) et le droit de l’Union Européenne (Traité de Lisbonne). Ce second texte interdit en effet à un Etat, qui a fait un pas dans la direction de la promotion de « l’orientation sexuelle » comme principe fondamental (article 10 du Traité sur le fonctionnement de l’UE), de revenir en arrière sans l’assentiment des autres Etats de l’Union (notamment article 52 de la Charte des droits fondamentaux) . Et peu importe que ce pas « en arrière » soit fait par référendum, puisque l’Union européenne l’emporte désormais y compris contre les  constitutions nationales ou le droit issu d’un référendum, qui est de même niveau (Déclaration n° 17 annexée au traité, avec même valeur que le traité).

 

Quant à la Cour européenne des droits de l'homme, elle intègre désormais le principe d’orientation sexuelle dans la vie familiale normale et sanctionne toute loi nationale qui créerait une union civile ou tout dispositif équivalent en la fermant aux personnes de même sexe (Aff. Valianatos c/ Grèce, 7 novembre 2013). Par ailleurs, elle se réfère explicitement aux principes de la Charte des droits fondamentaux du Traité de Lisbonne, qui déclare que tout citoyen a le droit de se marier, sans autre précision (article 9), et que toute discrimination à raison de l’orientation sexuelle est proscrite (article 21).

Il est donc parfaitement possible qu’une abrogation de la loi Taubira tombe sous le coup de la jurisprudence européenne, qu’elle soit de la Cour de Luxembourg (CJUE) ou de la Cour de Strasbourg (CEDH).

C’est que le Gender est entré en force dans ces textes internationaux que la France s’est imposée à elle-même, que ce soit sous un gouvernement de droite ou de gauche. Et il va porter ses fruits corrompus de manière de plus en plus nette à l’avenir.

Lorsque des responsables politiques favorables au Traité de Lisbonne (ou à la Convention européenne des droits de l'homme et de sauvegarde des libertés fondamentales dans son application actuelle) affirment donc qu’ils veulent abroger la loi Taubira, ils trompent objectivement et gravement leurs auditeurs : car les principes de cette loi sont inscrits en fait dans ces textes internationaux et ils feront obstacle à court ou moyen terme à cette abrogation.

 

En résumé : en droit interne français, l’abrogation ne pose pas de problème. En revanche la nasse dans laquelle le Traité de Lisbonne a enserré la France risque fort de la rendre de fait impossible, ou de conduire à des sanctions intenables contre la France.

 

5/ Observation terminale : il faut rappeler que la loi Taubira ne crée aucun « droit », mais viole au contraire le droit objectif, en permettant à des « couples » de même sexe d’être traités de la même façon que des couples homme-femme, alors que seuls les seconds peuvent procréer. En effet, on ne le dira jamais assez : l’Etat n’a aucun titre à reconnaître une union « affective » entre deux citoyens, mais peut seulement reconnaître et protéger une institution favorisant la procréation et l’éducation des enfants, parce que cela relève de sa mission fondamentale d’assurer la persistance de la société et le renouvellement des générations.

En instituant un « mariage » pour les « couples » de même sexe, alors que des droits et privilèges sont attachés au mariage uniquement en vue de promouvoir le cadre dans lequel des enfants vont naître, croître et être éduqués, l’Etat impose aux citoyens qui payent l’impôt de financer une simple relation affective ! En cela le mariage Taubira effectue une véritable spoliation de ces citoyens, spoliation que préparait déjà le PACS (pourquoi faut-il financer par l’impôt des avantages financiers, fiscaux, ou dans la fonction publique, pour deux frères ou deux sœurs, ou pour un neveu et un oncle ?!). En dehors donc de la prise en compte de la procréation, et des charges qui en découlent pour les parents, il s’agit d’un véritable abus de pouvoir de l’Etat. 

C’est d’ailleurs pour cela que la loi Taubira débouchera nécessairement sur PMA et GPA, seuls « moyens » de restaurer une sorte d’égalité… moyennant la négation de la différence entre les sexes. Et la subversion de l’humanité tout entière. 

Patrice ANDRE

Juriste, auteur notamment de « La Constitution européenne par la force », 2008, FX de Guibert.

coordination@alertecivique.info 

18 novembre 2014

 

Bibliographie sur la différence

Les enfants d'abord, 

Professeur Henri  Joyeux, Editions du Rocher 2012

Le Professeur Henri Joyeux est membre du Conseil économique, social et environnemental,  section éducation, culture et communication et de la Délégation du droit des femmes et à l'égalité. Il est Président de Familles de France, organisation familiale a-religieuse et a-politique.

 

Cerveau rose - cerveau bleu - les neurones ont-ils un sexe ? 

Lise Eliot,  Editeur Robert Laffont, 2011 

 

La tentation de Capoue, anthropologie du mariage et de la filiation

Collectif, sous la direction de Tony Anatrella, Editions Cujas, 2008

 

Le règne de Narcisse - les enjeux du déni de la différence sexuelle

Tony Anatrella - Editions Presse de la Renaissance, 2005

 

Sex Aequo, le quiproquo des sexes

Jean-Paul Mialet , psychiatre et neuropsychologue.  Dans son livre « », il s’inquiète du mouvement d’indifférenciation des sexes. Interrogé sur ce sujet par le Nouvel Observateur, Jean-Paul Mialet rappelle que « très tôt, des différences se marquent. Il ne faut pas oublier que la conscience se forme dans l’expérience des interactions du corps avec l’environnement : deux corps différents mènent à des consciences distinctes et l’on peut dire que la conscience est sexuée, comme le corps ».

 

L’amour de la différence
Catherine Chabert , psychanalyste et professeur de psychopathologie clinique à l’Université Paris Descartes. Elle y revient notamment sur les faux semblants autour de la notion d’égalité : « au nom de l’égalité, la société ne favorise pas beaucoup la différenciation. Mais l’égalité n’a rien avoir avec le fait d’être identique […] Il est très important que les différences fondamentales entre les hommes et les femmes, comme entre les pères et les mères, soient marquées. La différence permet de chercher ailleurs ce que l’un n’a pas donné mais qu’un autre peut offrir, elle admet l’écart et la déception, elle combat les excès délétères de l’idéalisation ».

 

Pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger

Dr Leonard Sax , diplômé de biologie et docteur en psychologie, il a travaillé dans son livre  sur les différences entre fille et garçon, notamment en milieu scolaire.

Dans une interview à l’Express, le Dr Sax rappelle tout d’abord que différence ne veut pas dire inégalité, tout comme égalité ne signifie pas uniformité. Pour ce qui est des enfants, la différence des sexes est nécessaire et constitutive de l’identité de chacun : « en occultant ces distinctions entre sexes, on nuit à l’enfant ».

 

Lire la différence des sexes

Marie Balmary, psychanalyste et chercheur en Sciences Humaines. Dans son article « », elle explique que cette différence est constitutive de l’individu : « l’apparition du sujet n’a lieu que dans la relation à un autre sujet différent de lui », ajoutant que « la différence des sexes apparaît comme le modèle premier – le paradigme – de toutes les autres situations d’altérité ». Elle ajoute que « la différence des sexes est une bonne affaire pour les enfants » : elle leur donne un équilibre parce que « l’enfant ne se trouve jamais en face d’un couple formé de deux personnes qui aient même expérience, même compétence ».
 

 

 

1984

Georges Orwell

 

Le Meilleur des Mondes

A.Huxley

 

A la source du gender

Voici quelques références, qui ne prétendent pas être exhaustives, mais qui vous permettront de lire le "gender" dans le texte.

 

 ouvrages du 19ème siècle

- Harriet Taylor Mill:   The affranchissment of women     

 

ouvrages du 20ème siècle

- Judith Butler:    2 ouvrages  a/ Troubles dans le genre       b/  Défaire le genre

Judith Butler est californienne.

- Thomas Laqueur: La fabrique du sexe 

" l'anatomie elle-même ne constate nullement qu'elle a 2 sexes mais elle construit cette idée."

- Eric Fassin et Véronique Margron:     Hommes/Femmes, quelles différences ?  

- Eric Fassin: Le sexe politique 

 - Eric Fassin, dans un article dans la revue PROJETS:   "l'avenir sera-t-il queer"

 - John Stoltenberg:  Pour en finir avec la virilité  Editions Syllepse 

-Monique Wittig:   La pensée straight

  "il faut détruire politiquement, philosophiquement et symboliquement les catégories hommes et femmes, car ces catégories sont intrinsèquement aliénantes"... "il n' y a pas de sexe, c'est l'oppression qui crée le sexe et non l'inverse"... "pour nous il ne peut plus y avoir d'hommes et de femmes...." 

 

Quelques citations:

 -Caroline de Haas, à la tête de l'association "Osons le féminisme", a été conseillère auprès de Najat Vallaud Belkacem.

  "la théorie du genre comme l'homoparentalité remettent en cause cette représentation ancestrale que les hommes et les femmes disposeraient d'une essence propre qui leur donnerait des caractéristiques spécifiques et complémentaires". Article du Monde

"Ne nions pas les différences entre les êtres mais devenons indifférents aux différences. Nous ferons ainsi un grand pas en avant vers l'égalité."

"La déconstruction des rôles sociaux que l'on attribue à chacun des sexes est déterminante pour construire une société d'égalité réelle."

 -Kate Millet  dénonce la triple norme du patriarcat, de la monogamie et l'hétérosexualité.

-Christine Delphy  regrette que tant de femmes considèrent  la différence des rôles dans la procréation comme une évidence naturelle

 

 

 

 

 

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